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ENKADENN, c’est la crise !


Depuis environ 1825, grâce à la conserverie de la sardine, la pêche de cette dernière était une des principales activités en Bretagne.
En 1902, le petit poisson disparaît des mers bretonnes, l’économie s’effondre : c’est la crise de la sardine.
C’est ainsi que, pour pallier au manque financier, l’industrie dentelière se développe. Pour subvenir aux besoins, toute la famille s’y attèle, même les hommes qui par fierté s’en cachaient.
Il n’existe pas de véritable dentelle traditionnelle bretonne, ayant été importée d’Irlande.
Malgré tout, la dentelle a joué un rôle primordial dans l’histoire de la Bretagne. Plus qu’un costume traditionnel, qu’une jolie coiffe ou autre ornement, la dentelle a sauvé de nombreux foyers de la crise économique.


ENKADENN, qui signifie crise en Breton, est un petit objet familial ayant pour mission de recevoir la petite monnaie du quotidien.

Au croisement du vide poche et de la tirelire, il suffit de le renverser et de le secouer pour disposer des pièces.
ENKADENN réuni les 3 fortes notions de l’histoire de la dentelle :
la valeur économique avec l’usage, la sardinerie avec le fer blanc utilisé pour le fond et la dentelle en fil métallisé pour la structure.
Les motifs, issus de la tradition bretonne, ont été, ici, retravaillés pour servir l’usage : les cercles sont de différents diamètres afin de laisser entrer et sortir les pièces tout en structurant l’objet ; quant aux « roues », elles aident l’utilisateur à saisir l’objet sans passer au travers. Afin que la forme se maintienne, le fil est figé grâce à du durcisseur pour dentelle.
Le tout formant une boule à la fois ergonomique et commune à l’univers de la mer (flotteur, bouée…).
Au quotidien ENKADENN se laisse bercer.